Un patient a séjourné à la fois en Belgique et dans une zone d’endémie (Hongrie) pendant la période d’incubation et est considéré comme un cas autochtone possible. L’autre patient n’a séjourné qu’en Belgique et en Zélande et il y a dès lors une forte probabilité que ce soit un cas autochtone. Cela n’est pas surprenant, car la tique qui transmet le virus de l’encéphalite à tiques chez l’homme, l’Ixodes ricinus (ou tique du mouton), est très répandue dans le pays et des études chez l’animal (bovins, chevreuils et sangliers) ont également montré que le virus circule depuis plusieurs années.

Il existe un vaccin contre l’encéphalite à tiques d’Europe centrale, recommandé en Belgique pour les voyageurs qui se rendent dans des pays à risque en Europe et qui y pratiquent des activités de plein air (camping, randonnées, etc.). Le Conseil supérieur de la santé publiera bientôt un avis sur cette vaccination.

Eurosurveillance a publié un aperçu des cas rapportés de TBE (tick-borne encephalitis) en Europe entre 2012 et 2016.

Plus d’informations :
• Sciensano Nieuwsflash, november 2018
• Beauté J, Spiteri G, Warns-Petit E et al. Tick-borne encephalitis in Europe, 2012 to 2016. Euro Surveill. 2018. 23(45):pii=1800201. https://doi.org/10.2807/1560-7917.ES.2018.23.45.1800201