De 2011 à 2014, le nombre de cas de coqueluche a augmenté selon toutes les sources de données dans les 3 régions. En 2015, la situation était moins claire, avec des fluctuations différentes selon les sources de données et les régions. En 2016, toutefois, le nombre de cas de coqueluche déclarés a encore augmenté dans presque toutes les sources de données par rapport à 2015, à l’exception de la notification obligatoire en Flandre, où une diminution a été constatée.
En 2017, le nombre de cas notifiés via la notification obligatoire en Flandre a légèrement augmenté (2016 : N = 1060, 2017 : N = 1108). Tant à Bruxelles (2016 : N = 250, 2017 : N = 102) qu’en Wallonie (2016 : N = 759, 2017 : N = 289), le nombre de cas de coqueluche déclarés via la notification obligatoire a été réduit de moitié. Les données des laboratoires vigies ont montré une légère diminution (2016 : N = 1021, 2017 : N = 985). La diminution observée du nombre total de cas est due à une diminution à Bruxelles et en Wallonie. En Flandre, le nombre est resté le même ou a légèrement augmenté en 2017.
Le nombre de cas signalés pour 100.000 habitants est le plus élevé chez les enfants de moins d’un an, puis principalement chez les nourrissons de moins de 4 mois. Mais les chiffres sont élevés aussi chez les 10-12 ans et les adultes âgés de 40 à 45 ans.

Plus d’informations : : Litzroth A, Desombere I, Martini H et al. Surveillance épidémiologique de la coqueluche Bordetella pertussis - 2017. Sciensano.