• Le CSS rappelle que les facteurs de risque d’une maladie grave due au VRS sont les suivants :
– Maladies respiratoires chroniques (BPCO, asthme, bronchectasie, maladies pulmonaires interstitielles, insuffisance respiratoire chronique)
– Insuffisance cardiaque chronique
– Insuffisance rénale chronique
– Diabète
– Obésité
– Immunodéficience, y compris les patients atteints d’un cancer solide ou d’une hémopathie maligne, utilisation de médicaments immunosuppresseurs, transplantation d’organe solide, HCT allogénique.
– Patients institutionnalisés.

• Compte tenu de la morbidité et de la mortalité élevées associées à l’infection par le VRS chez les patients présentant des facteurs de risque connus, de l’absence de traitement antiviral efficace, mais aussi des données limitées concernant l’efficacité vaccinale (EV) sur les issues sévères, en particulier chez les patients fragiles, le Conseil Supérieur de la Santé conclut que la vaccination contre le VRS peut être proposée sur une base individuelle aux patients à risque élevé âgés de plus de 60 ans et présentant au moins un facteur de risque d’une maladie grave due au VRS.

• La dose recommandée est d’une seule injection IM.

• Dans la mesure où l’épidémie saisonnière du VRS sévit avant la saison du COVID-9, les mois de septembre et d’octobre constituent les mois de prédilection pour la vaccination.

• Pour rappel, le vaccin Arexvy® (GSK) est sur le marché belge depuis la mi-août 2023. Deux autres vaccins seront disponibles dans les mois à venir (Pfizer et Moderna).

Plus d’informations : Conseil Supérieur de la Santé. Vaccination contre le VRS (adultes). Bruxelles : CSS ; 2023. Avis n° 9725.