Notre pays s’en sort bien en terme de vaccination. Par exemple, les agents de santé dans notre pays sont tous vaccinés contre la maladie. Les bébés sont également bien protégés.
Mais un meilleur enregistrement est indispensable. Par exemple, les femmes enceintes devraient subir un test de dépistage, mais on ne sait pas exactement dans quelle mesure ce dépistage se produit réellement. Le Viral Hepatitis Prevention Board propose d’inclure le dépistage en tant que critère de qualité pour les hôpitaux.
Il n’y a pas non plus de données actualisées sur la présence d’hépatites B et C dans la population générale ou dans les groupes à risque, tels que les usagers de drogues et les détenus. Ces données sont pourtant nécessaires pour mettre en œuvre une politique de prévention et de traitement adéquate en Belgique.
Les experts plaident également pour un registre central reprenant toutes les informations relatives aux patients, le taux de réussite du traitement, etc.
En Europe, on estime le nombre de personnes chroniquement infectées par l’hépatite B et C à respectivement 15 et 14 millions de personnes ; chaque année, des dizaines de milliers d’entre elles meurent des suites de l’infection chronique.
Le Viral Hepatitis Prevention Board a transmis ses recommandations aux autorités, dans le contexte de la conférence interministérielle de la santé publique de décembre 2017. Cette dernière devrait s’appuyer sur les conclusions et avis transmis pour rapprocher la Belgique des objectifs d’élimination de l’hépatite virale.
Plus d’informations : Viral Hepatitis Prevention Board. Prevention and control of Viral Hepatitis in Belgium and Luxembourg : lessons learnt and the way forward. November 2017