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Actualitésprint

Accroissement des déclarations de rougeole en Belgique

publié le lundi 18 mars 2019

Il y a une nette augmentation du nombre de cas de rougeole en Belgique et en Europe. À Bruxelles, 24 cas ont déjà été signalés entre le 1er janvier et le 22 février 2019, 25 en Flandre et 18 en Wallonie.

• Entre le 1er janvier et le 22 février 2019, 24 cas ont déjà été signalés au service d’inspection d’hygiène de la COCOM pour la Région bruxelloise, contre 13 cas en 2018. Il s’agit principalement de jeunes adultes ayant transité récemment dans des pays d’endémie ou ayant des liens avec ces régions.
• Au cours de la même période, 25 cas ont été signalés en Flandre (toutes les provinces ensemble). La plupart des cas étaient des cas importés ou des contacts de ces cas. Dans le Brabant flamand, 9 cas ont été confirmés au sein d’une même famille dont les parents n’étaient pas vaccinés et 2 cas secondaires dans une crèche fréquentée par la famille. Dans la province d’Anvers, 7 cas au sein de deux familles ont également été confirmés, dont la plupart n’étaient pas vaccinés. Quatre cas confirmés mais non liés ont été signalés en Flandre orientale et occidentale, dont un seul a été correctement vacciné en fonction de l’âge.
• En Wallonie, au cours de cette même période, 18 cas ont été déclarés dans différentes provinces, la plupart des cas n’étant pas vaccinés. Ce nombre est comparable au nombre de cas signalés au cours de la même période des années précédentes.
• Dans la région européenne de l’OMS, 82.596 personnes ont contracté la rougeole en 2018 (3 fois le nombre total signalé en 2017 et 15 fois le nombre exceptionnellement faible de 2016) et 72 personnes en sont décédées.
En raison de la situation épidémiologique (en Europe et en Belgique) et de la contagiosité élevée de la maladie, notamment au cours de la phase prodromique, Sciensano rappelle aux médecins généralistes et cliniciens l’importance de déclarer tout cas suspect de rougeole (phase catarrhale avec rhinite, conjonctivite, toux, fièvre élevée, suivie d’une éruption maculo-papulaire) auprès de la cellule de surveillance des maladies infectieuses. Une notification rapide permet de repérer les personnes à risque dans l’entourage d’un cas afin de proposer une vaccination prophylactique dans les 72 heures. En salle d’attente, un isolement rapide des personnes présentant de la fièvre et une éruption est hautement recommandé afin de limiter le nombre de cas secondaires.
La meilleure prévention est la vaccination en deux doses.

Sources :


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