Dans la pratique, tout le monde ne semble pas comprendre l’importance de la protection contre des maladies telles que la grippe, la méningococcie, l’hépatite B, l’hépatite A et la fièvre jaune. Dix-sept pour cent seulement des médecins considéraient que les vaccins étaient une mesure importante de prévention des infections. À l’exception de la grippe, les vaccinations n’ont pas été systématiquement abordées lors des consultations. Les chercheurs relèvent plusieurs raisons. La première est que le patient doit parfois subir une intervention chirurgicale majeure. C’est un moment peu opportun pour discuter des vaccinations. De plus, il n’est pas toujours facile pour les médecins d’interpréter la directive médicale pour chaque individu. En outre, la vaccination doit être effectuée au bon moment, pas à la dernière minute juste avant une opération ou avant de prendre un médicament qui inhibe le système immunitaire. Les personnes dont les défenses sont affaiblies vont parfois sous les tropiques sans en avertir leur soignant, qui est donc dans l’incapacité de donner les conseils utiles. Le fait que plusieurs départements soient souvent impliqués pour traiter le même patient rend la situation encore plus compliquée.

Plus d’informations : De Jong W, Wagener MN, Goeijenbier M et al. Dutch healthcare professionals’ opinion on vaccination and education to prevent infections in immunocompromised patients : A mixed-method study with recommendations for daily practice. Vaccine. 2019. 37 (11):1476-1483
doi.org/10.1016/j.vaccine.2019.01.075