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Actualitésprint

Flandre : médecine scolaire, vaccination et COVID-19

publié le mardi 21 avril 2020

En Flandre, le VWVJ (Vlaamse Wetenschappelijke Vereniging voor Jeugdgezondheidszorg) propose de nouvelles lignes directrices pour la médecine scolaire (CLB), en matière de vaccination durant l’épidémie de COVID-19.

Les directives ont été élaborées sur la base des conseils de l’OMS et après consultation avec le Prof. dr. Corinne Vandermeulen (KULeuven), le Prof. dr. Heidi Theeten et le Prof. dr. Pierre Van Damme (UAntwerp).

Pour réduire le risque de maladies infectieuses qui peuvent être prévenues par la vaccination, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à la poursuite des programmes de vaccination.

Selon le VWVJ, les principes pour la fourniture de la vaccination de base par la médecine scolaire pendant la pandémie de COVID-19 sont les suivants :

1. Suivre les directives existantes pour la prévention des infections à COVID-19 pendant la vaccination :
• Seuls les vaccinateurs qui n’appartiennent pas au groupe à risque (65 ans ou plus ; les vaccinateurs souffrant de maladies chroniques demandent conseil au service de santé au travail) et qui ne présentent aucun symptôme de COVID-19 ou qui sont indemnes de symptômes depuis au moins 2 semaines, peuvent être actifs pour la vaccination.
• Les élèves de moins de 14 ans sont accompagnés d’un adulte en bonne santé (adulte du groupe familial). Les élèves présentant des symptômes pouvant indiquer un COVID-19 doivent rester à la maison et ne sont donc pas invités à se faire vacciner.
• Organiser la vaccination sur rendez-vous afin que la distance sociale entre les différents enfants (et leur accompagnateur) puisse être respectée. Prévoir 15 minutes par vaccination.
• Les vaccinateurs respectent l’hygiène respiratoire, l’hygiène des mains, portent un masque buccal (car l’éloignement social ne peut être respecté lors de la vaccination) et respectent l’éloignement social entre eux.
• Après la vaccination, comme toujours, les enfants doivent attendre 15 minutes sous la surveillance d’un adulte, à proximité du vaccinateur et dans le respect de l’éloignement social.

2. Éviter la vaccination de masse jusqu’à ce que les enfants puissent retourner à l’école.

3. La vaccination contre le RRO est administrée en priorité, si cela n’a pas encore été fait. Étant donné que la rougeole survient généralement au printemps et circule actuellement en Belgique, des délais de vaccination plus longs ne sont pas une option. Il est recommandé d’examiner les options pour administrer la vaccination individuellement, en évitant les longues files d’attente.
Sur la base des données de Vaccinnet, il apparaît que pour la majorité des enfants le vaccin contre le RRO a déjà été commandé pour cette année scolaire : pour une cohorte estimée à 65.000-70.000 enfants, plus de 48.000 doses ont été commandée pour le premier trimestre et près de 18.000 doses pour le deuxième trimestre. Une fois les précautions appliquées (voir point 1), commencer la vaccination contre le RRO dès que possible.

4. Vaccinations individuelles de rattrapage programmées : pour les élèves qui ne sont pas encore protégés par une primovaccination, il n’est pas recommandé d’attendre que les enfants reprennent les cours à l’école pour se faire vacciner. Une fois les précautions appliquées (voir point 1), les calendriers de rattrapage individuels sont poursuivis jusqu’à ce que ces enfants bénéficient également d’une protection de base contre les maladies infectieuses évitables par la vaccination.

5. Pour les autres vaccins proposés en médecine scolaire, il est possible d’attendre que les enfants reprennent les cours à l’école. Compte tenu de la couverture vaccinale élevée des autres vaccins en Flandre, le VWVJ ne pense pas que ce délai mettra immédiatement en danger la protection contre d’autres maladies évitables par vaccination. Cette recommandation devrait être reconsidérée si les écoles doivent ouvrir en juin ou plus tard cette année. Dans ce dernier cas, un report à la prochaine année scolaire peut être envisagé, mais la priorité doit être donnée à ces vaccinations en début d’année scolaire. Les priorités suivantes s’appliquent à ces vaccins : 1. dTpa (en raison du risque d’infection par la coqueluche) ; 2. HPV (2e dose) et 3. DTaP-IPV.

6. Une communication claire est essentielle, tant pour les citoyens que pour les vaccinateurs : sur l’importance de la vaccination pendant la pandémie de COVID-19, sur le risque de maladies infectieuses évitées par la vaccination et sur les avantages de la vaccination.

7. Faire la liste des cohortes qui ont manqué l’offre de vaccination cette année scolaire.

Source : VWVJ Nieuwsbericht Vaccinaties : Vaccineren in tijden van COVID-19 maatregelen


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