Au début du mois d’octobre 2004, quatre cas de coqueluche ont été confirmés dans un Institut médico-pédagogique anversois, où résident environ 180 personnes atteintes de divers handicaps.
Le personnel de l’institution comptait 412 personnes. L’âge des patients variait de 8 à 37 ans. La coqueluche a été constatée dans deux groupes d’âge différents, et seulement parmi les résidents de l’institution. Le diagnostic a été établi par PCR. Les patients ont guéri après traitement. Les personnes cohabitantes ont reçu une prophylaxie antibiotique à base de macrolides. L’objectif était de limiter le nombre de cas d’infection asymptomatique au sein de la communauté et de contrecarrer la dissémination de la maladie. Le risque d’infection était élevé car de nombreux résidents n’étaient pas vaccinés contre la coqueluche, selon le schéma normal, pour des raisons médicales.
Un problème surajouté était la présence, chez de nombreux patients, de symptômes d’atteinte des voies respiratoires, si bien que la distinction entre patients non contaminés et possiblement contaminés n’était pas facile à établir.
En concertation avec l’encadrement médical de l’institution et le service de médecine du travail, une vaccination généralisée a été choisie, visant tous les résidents indemnes de coqueluche et non vaccinés antérieurement. Ceci s’appliquait aussi bien aux personnes jeunes qu’aux adultes plus âgés. Les membres du personnel ont été entretemps vaccinés avec une dose unique de Boostrix®. L’Inspection d’Hygiène a mené une campagne d’information, en collaboration avec l’équipe médicale de l’institution.