Le GACVS est un comité d’experts qui a été créé en 1999 par l’OMS pour enquêter immédiatement et de manière indépendante sur toute question ayant trait à la sécurité de la vaccination.
• Thiomersal : il n’y a, à l’heure actuelle, aucune preuve de toxicité suite à la vaccination chez des nourrissons, des enfants ou des adultes. Il n’ y a aucune raison d’ exclure l’ usage de vaccins contenant du thiomersal pour des raisons de sécurité.
• Vaccin contre l’hépatite B et leucémie : l’assertion qu’un lien pourrait exister entre la leucémie aiguë et le vaccin contre l’hépatite B est basée sur une source unique et sur un nombre de cas réduit, et ne peut pas être prouvée. Il n’y a donc aucune raison d’arrêter le programme de vaccination universelle.
• Vaccin contre l’hépatite B et sclérose en plaques (SEP) : une analyse des cas rapportés et des données épidémiologiques ne permet pas de démontrer un lien de causalité entre la vaccination et la SEP. La seule relation qui peut être retenue est celle de la coïncidence.
• Présence d’aluminium dans les vaccins et myofasciite à macrophages : il n’existe actuellement aucune preuve que l’aluminium présent dans des vaccins puisse entraîner un risque pour la santé. Il n’y a donc aucune raison d’exclure l’usage de vaccins contenant de l’aluminium pour des raisons de sécurité. Les données épidémiologiques seront rigoureusement suivies.
• Paralysie faciale après administration intra-nasale d’un vaccin : les nouveaux vaccins par administrations intra-nasales doivent être testés sur un nombre de personnes suffisamment important avant de recevoir les autorisations d’enregistrement et ils doivent être activement suivis dès qu’ils seront sur le marché. La période de suivi postvaccinal doit être étendue à 3 mois pour ces nouveaux vaccins, du fait que des études ont montré que la paralysie faciale consécutive à l’administration d’un nouveau vaccin contre la grippe intra-nasal ne survient que 60 à 90 jours plus tard.
• Impact de la vaccination sur la mortalité des enfants : les données disponibles permettent de rejeter l’affirmation que la mortalité non spécifique des enfants est accrue par la vaccination.

Référence :
Le rapport complet peut être consulté à l’ adresse : www.who.int/wer/pdf/2002/wer7747.pdf