Les IgG spécifiques de l’HPV, mais pas les cellules B mémoire, ont été induites et maintenues à des niveaux plus élevés chez les jeunes filles vaccinées pendant l’adolescence que chez les femmes vaccinées à l’âge adulte. Pourtant, les fonctions des anticorps ont diminué dans une mesure similaire au fil du temps chez les adolescentes et les adultes. Les réponses humorales prolongées aux vaccins administrés à un âge plus précoce sont restées similaires chez les adolescentes et les adultes. Les pourcentages de lymphocytes B et T CD4+ naïfs étaient significativement plus élevés chez les adolescentes, et ces derniers étaient directement corrélés aux titres d’IgG contre 3 des 4 types d’HPV. Les résultats montrent que la réponse spécifique à l’âge du vaccin contre l’HPV est principalement due à des différences quantitatives de précurseurs de cellules immunitaires plutôt qu’à des défauts qualitatifs dans les cellules B.
Les chercheurs concluent que les adultes ont également un bon profil immunogène humoral, suggérant que leur inclusion dans des programmes de rattrapage est souhaitable.

Plus d’informations : Nicoli, F., Mantelli, B., Gallerani, E. et al. Effects of the age of vaccination on the humoral responses to a human papillomavirus vaccine. npj Vaccines. 2022. 7(37). https://doi.org/10.1038/s41541-022-00458-0