• Les études disponibles montrent un certain bénéfice à court terme d’une dose de rappel supplémentaire avec un vaccin à ARNm chez les professionnels de santé, les personnes de plus de 60 ans ou les personnes atteintes de troubles immunitaires. Les données limitées disponibles suggèrent que pour les groupes les plus à risque, il existe un avantage justifiant l’administration d’une dose de rappel supplémentaire.

• Les données à l’appui d’une dose supplémentaire pour les populations jeunes en bonne santé sont limitées ; les données préliminaires suggèrent que le bénéfice est minime chez les personnes plus jeunes. De plus, le temps de suivi après la dose de rappel supplémentaire était limité, ce qui ne permet pas de tirer des conclusions sur la durée de protection après cette dose.

• A plus long terme, il existe des incertitudes importantes quant à l’évolution du virus et aux caractéristiques des futurs variants. Les vaccins actuels semblent maintenir une efficacité élevée contre les maladies graves, également dans le contexte des variants actuels d’Omicron, mais moins contre les infections et les maladies symptomatiques. Toute mise à jour de la composition du vaccin devrait viser à susciter une réponse immunitaire plus large contre les variants circulants et émergents, en plus de maintenir la protection contre les infections graves et la mort.

• Il existe des preuves d’une transmission plus importante pendant la saison hivernale. Ainsi, les pays ayant une saison hivernale devraient prévoir des rattrapages pour améliorer la couverture des schémas primaires et donner un rappel aux personnes les plus à risque.

Plus d’informations : WHO